Parce que la vie ne suffit pas, Nathalie Longevial
"J'écris, parce que je me sens à l'étroit dans mon existence alors, vous voyez, je suis quelqu'un de normal, dans un monde normal, alors j'ouvre des fenêtres mais parfois, je verrouille des portes. J'écris aussi pour délivrer les mots de leur instantanéité. En retenir certains et les punaiser sur une grande plaque de liège un peu comme des coléoptères, mettre un coup de projecteur sur d'autres et les regarder s'agiter sous la lumière jusqu'à ce qu'ils rendent les armes."
Quatrième de couverture: Après avoir essayé de terminer un roman, alors que ce qu’elle écrit le
mieux ce sont des quatrièmes de couverture, format un peu court quand on
veut devenir écrivain, Marie, 48 ans et quelques, décide d’arrêter
d’écrire, persuadée que sa vie parfaite et néanmoins banale ne lui
permet pas de le faire.
Son mari lui offre un séjour en résidence d’auteurs à l’occasion de son non-anniversaire où elle accepte de se rendre, un peu comme un baroud d’honneur.
Là-bas elle se trouve confrontée à tous ses démons : les autres stagiaires n’écrivent-ils pas mieux qu’elle, son histoire présente-t-elle un intérêt pour quelqu’un, écrire s’apprend-il et puis, à presque cinquante ans, a t-on encore le droit de changer de vie ? La rumeur qui court selon laquelle la résidence est un centre de désintoxication pour écrivains compulsifs ne l’aide pas davantage à mener son objectif à terme.
Mais, parce que la vie ne suffit pas, heureusement qu’il reste ses rêves.
Son mari lui offre un séjour en résidence d’auteurs à l’occasion de son non-anniversaire où elle accepte de se rendre, un peu comme un baroud d’honneur.
Là-bas elle se trouve confrontée à tous ses démons : les autres stagiaires n’écrivent-ils pas mieux qu’elle, son histoire présente-t-elle un intérêt pour quelqu’un, écrire s’apprend-il et puis, à presque cinquante ans, a t-on encore le droit de changer de vie ? La rumeur qui court selon laquelle la résidence est un centre de désintoxication pour écrivains compulsifs ne l’aide pas davantage à mener son objectif à terme.
Mais, parce que la vie ne suffit pas, heureusement qu’il reste ses rêves.
Nombre de pages: 302
Editeur: Librinova
Année de publication: 2018
Ici l'on suit Marie dans son aventure avec les mots. Ceux qu'elle veut écrire, lâcher et poser pour être lue. Son rapport à l'écriture est un peu compliqué, les quatrièmes de couverture c'est son dada. Condenser en quelques lignes une histoire, une trame, ça elle sait faire mais comment transposer ça en un format plus long ?
L'académie devrait répondre à ses questions. Jacques et Reine, les deux animateurs du séminaire sont là pour développer les capacités de chaque stagiaire et les pousser dans leurs retranchements afin de sortir le meilleur d'eux mêmes, enfin, c'est ce qui est annoncé dans la brochure. Mais tout va t-il se passer comme prévu ? La résidence est-elle cette dernière chance tant attendue par Marie ?
Nous allons alors suivre les étapes de créations et de révélations à travers le récit de Marie et celui de Jacques.
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Quand l'autrice m'a proposée de m'envoyer le livre j'ai un petit peu hésité. L'histoire s'adressait-elle à ma sensibilité, aux goûts de lectures qui m'habitaient ? Mais j'ai finalement dit oui, je voulais laisser une chance au roman et à l'autrice qui publie ici son premier livre.
L'intrigue n'est pas banale, je n'ai jamais lu de roman se rapprochant de ce que j'ai lu ici. J'ai eu du mal à faire ami-ami avec les personnages et l'histoire de la résidence au départ mais finalement je me suis laissée guider par l'autrice et j'ai beaucoup apprécié cette idée de sauvetage d'écrivains en mal de mots.
Nathalie Longevial signe ici un roman singulier très intéressant. J'ai beaucoup aimé le personnage de Jacques qui a su me toucher.
En refermant le livre je me suis dit que c'était une très belle découverte. Je n'avais pas d'attente particulière mais l'autrice m'a attirée dans son histoire et ne m'a pas lâchée, à mon plus grand plaisir !
Il se peut même que "Parce que la vie ne suffit pas" m'ait donné envie de gribouiller des pages de carnets avec des mots s'imposant à moi.
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"Quand vous vous arrêtez, faites-le en plein milieu d'une phrase. Justement quand vous êtes inspiré. Ce sera plus facile pour reprendre."
Esker milak, mille mercis Marie d'avoir donné une chance à un premier roman d'auteure indépendante. Je suis ravie qu'il ait su vous toucher et s'il est un mode d'emploi et que je deviens une lanceuse d'étoiles, j'en serai très heureuse. A très bientôt, j'espère.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour votre commentaire, ça me touche énormément !
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