Bilan livresque Janvier 2018

L'année commence sur les chapeaux de roues ! Beaucoup de très bonnes lectures en ce premier mois de l'année !

Je vous partage donc ici mes avis ! (Pardonnez moi de certains résumés trop légers mais j'ai un lourd traitement et parfois de gros trous de mémoire..)


¤ Coups de coeur ¤


Je suis là, Cécilia Avit: L'histoire peut paraitre banale, et peut faire penser à "Si je reste" mais nous sommes ici très loin du pathos dans lequel l'autrice aurait pu tomber. Elsa et Thibault sont deux cabossés de la vie, et leurs casseroles vont raisonner à l'unisson. La douleur physique et surtout morale sont au cœur de l'intrigue. Malgré les silences d'Elsa qui ne peut s'exprimer mais qui entend tout, Thibault va percevoir ce que dit le cœur de la jeune femme et les différentes émotions ressenties par les deux personnages vont faire écho au creux de nous, lecteurs. Un vrai coup de cœur tout en finesse et en sentiments.


 Seulement si tu en as envie, Bruno Combes: Le premier livre de 2018 qui se lit d'une traite. Camille et Stephen nous transportent ici de Paris à la Dune du Pilat. Ils se sont aimés, mais parfois cela ne suffit pas.. Ou pas. Qui sait. J'ai beaucoup aimé voyager entre les deux personnages, voguer de sentiments en émotions, de douceur en douleur, bref, de paradoxe en paradoxe !

Minute Papillon, Aurélie Valognes: Si l'on devait définir l'optimisme, Minute Papillon serait une belle ode à celui-ci. Comme le promet la quatrième de couverture, "dans la vie, on a tous droit à une deuxième chance". Rose, femme toute en simplicité et en naïveté nous prend à ses côtés pour faire connaissance avec la gentillesse et la névrose d'une vieille femme d'un côté et la vanité et le débordement d'orgueil de la fille de celle-ci de l'autre. L'héroïne a le courage et le talent de s'adapter en toute circonstance mais il ne s'agit pas de s'oublier dans tout ça... 


¤ Autres lectures ¤


¤ Essai ¤





"La question du corps hante toutes les publications de David Le Breton. [...] Dans son dernier essai, il pose magistralement la question du sens des blessures infligées au corps par certaines catégories d’individus et notamment par les adolescents qui refusent obstinément le passage à l’âge adulte. Pourquoi les adolescents se scarifient-t-ils ? Pourquoi de nombreux taulards transforment-ils la surface de leur peau en un vaste réseau de tatouages « signifiants » ? Pourquoi des artistes prennent-ils leur corps pour l’objet même de leurs créations ? Bref, pourquoi le corps trinque-il quand la parole se fait de plus en plus difficile, quand ce qu’il y a à dire ne s’énonce plus par la voix ? "

Une lecture qui pousse à réfléchir, à comprendre l'Autre, celui qui souffre.




Commentaires

Articles les plus consultés