Quatre murs et un toit, Camille Anseaume
"Il faut une trace pour se souvenir. Je voudrais tout photographier, les
détails, les recoins, les traces de doigts et la marque au crayon de nos
tailles sur les murs. Mais on n’immortalise pas les odeurs, le
claquement des portes ni le craquement des marches sous nos pieds. En
revanche, on peut tout écrire, et je veux le faire avant d’oublier.
Alors mon prochain livre, celui sur lequel je travaille depuis des mois,
attendra."
Quatrième de couverture: Quand elle apprend que ses parents ont mis en vente la maison où
elle a grandi, Camille décide d’y séjourner une dernière fois afin de
s’imprégner du lieu et lui faire ses adieux. Chaque pièce résonne
encore de l’écho des joies et des peines passées et la replonge dans
les souvenirs : les manies de sa mère, les blagues de son père, les
amis du grand-frère dont elle est follement amoureuse, les disputes
entre soeurs…des cris, des rires, des larmes, et surtout beaucoup,
beaucoup d’amour. Mais une semaine, est-ce suffisant pour dire adieu à son enfance ?
Nombre de pages: 161
Maison d'éditions: Calmann-Levy
Année de publication: 2018
Téléportés 72alléedelaprimevère, nous suivons Camille et ses souvenirs dans cette grande maison à qui elle doit faire ses adieux. Les chapitres nous emmènent de pièce en pièce et font ressurgir des petits bouts de passé, des anecdotes, des disputes et des retrouvailles.
Cette maison pourrait être un peu la notre. Celle qui nous a vu grandir et changer, avancer, tomber, se relever. Il est aisé de s'identifier et de se reconnaitre dans le rapport qu'entretien Camille avec la maison familiale.
J'ai aimé suivre l'autrice dans ses adieux. Ses souvenirs sont touchants et pleins de sensibilité. Camille Anseaume a l'art de manier la plume avec coeur et poésie. J'avais beaucoup aimé "un tout petit rien" et ce fut un bonheur de la retrouver, comme une vieille amie, au grès des lignes de"quatre murs et un toit". Ce livre sur fond de confidences est un petit bijou où est raconté la vie avec finesse et justesse, ni plus ni moins.Une fois ouvert, je n'ai pu le lâcher et l'ai lu d'une traite, savourant chaque petit mot si bien choisi.
Alors à très vite, je l'espère, très chère Camille.
"J'ai le trouble obsessionnel affectif, je compte tout ce qui a compté."
Commentaires
Enregistrer un commentaire